Cabinet d’ophtalmologie
Chaussée d’Enghien, 188
7060 Soignies
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DMLA
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Qu'est-ce que c'est ?
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est un vieillissement de la macula, une zone de la rétine utilisée pour la vision précise et détaillée.
La maladie se caractérise par une baisse d’acuité visuelle centrale, progressive ou brutale selon les formes (« c’est ce que je fixe que je ne vois pas, docteur »), une atténuation des couleurs (jaunissement), des déformations des lignes droites et l’apparition de scotomes (taches obstruant le champ visuel).
Les facteurs favorisant l’apparition de cette maladie sont les suivants :
– l’âge : l’âge moyen d’apparition de la DMLA est de 60 ans. Le risque augmente avec les années : 30% des personnes âgées de plus de 75 ans souffrent d’une DMLA
– Le tabac : il multiplie par 4 le risque de développer une DMLA
– Les antécédents familiaux
– La surcharge pondérale et l’HTA (hypertension artérielle)
– L’œil controlatéral atteint
Il existe deux formes principales de DMLA :
La perte de vision est souvent lente et progressive ; on note au niveau maculaire la présence de dépôts, déchets et des remaniements cicatriciels
la perte de vision est plus brutale, les déformations sont marquées ; on note au niveau maculaire la présence de vaisseaux anormaux sous la rétine entraînant hémorragies, exsudation et œdème (« eau » dans ou sous la rétine)
À propos
Le diagnostic repose sur des tests d’acuité visuelle, la grille d’Amsler (destinée à mettre en évidence les déformations), le fond d’œil (structures de l’œil à l’arrière du cristallin, et plus particulièrement la rétine) ainsi que des examens complémentaires : la fluoangiographie ou ICG (photos du fond d’œil après injection d’un colorant dans une veine du bras ou de la main), l’OCT (coupes échographiques de l’épaisseur rétinienne) et l’OCT-A (OCT-angiographie).
Le traitement, non curatif, a pour but la stabilisation de la maladie afin de préserver au mieux l’acuité visuelle.
Dans les formes sèches, il consiste en la prise de suppléments vitaminés.
Dans les formes humides, le traitement le plus utilisé actuellement est l’injection intravitréenne (antiVEGF). On injecte dans l’œil un produit sous anesthésie locale en milieu « stérile », afin de détruire ou au moins diminuer l’activité des vaisseaux anormaux et ainsi assécher la rétine. Les injections sont à répéter en fonction de la réponse et de l’évolution de la maladie. Différents antiVEGF sont disponibles sur le marché (Lucentis, Avastin, Eyléa).
– Vitamines anti-oxydantes (C et E), présentes dans les fruits et légumes (agrumes, choux, épinards, etc.) et les huiles végétales (noix et colza)
– Omégas 3, présents dans les poissons gras
– Pigment naturel (lutéine), présent dans les fruits et légumes colorés (potiron, épinard, poivrons, carottes, choux, etc.)